Définissez précisément le budget que vous avez décidé de consacrer à votre future maison en vous assurant que vous avez tout pris en compte le terrain, le prix de la maison, les branchements, la taxe d’aménagement…. Puis réalisez avec votre banquier et avec votre constructeur votre plan de financement prévisionnel. Votre contrat sera signé sous condition suspensive de l’obtention des prêts.
L’argument le plus souvent rencontré pour justifier de la nécessité d’un apport personnel est le risque pris par l’organisme prêteur. Lorsque le prêt immobilier se porte uniquement sur le prix du logement, le prêteur pourra plus facilement récupérer son dû en cas de soucis d’impayés. L’apport personnel a cependant une autre signification précise pour une banque. S’il a constitué ce capital à l’aide d’une épargne, le candidat emprunteur prouve ses qualités sérieuses de gestionnaire.
Un prêt bancaire et/ou un apport personnel. Le financement d’un projet immobilier nécessite le montage d’un dossier en prenant en compte l’ensemble des dispositifs existants. Il existe différents modes de financement pour votre investissement dans ce projet immobilier.
Il existe plusieurs moyens de se constituer une épargne personnelle :
Si l’investissement locatif vous permet de devenir propriétaire “au prix d’une location” comme on le lit souvent, différents prêts bancairs existent pour vous permettre d’accéder à la propriété.
Le Prêt bancaire : Il existe des dispositifs avantageux pour l’immobilier neuf. Acheter un bien immobilier neuf passe généralement par le recours à un prêt bancaire. Il est possible de combiner un crédit immobilier classique et un prêt bonifié, offrant un taux réduit : Le prêt à taux zéro renforcé (PTZ +), réservé aux foyers n’ayant pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années. Il est dédié à l’immobilier neuf et permet de financer une partie du coût de l’achat (18 % à 26 %), sous conditions de ressources et dans la limite d’un montant plafonné.
Le prêt Action Logement (ex 1 % Logement), réservé aux salariés dont l’entreprise cotise à un Comité interprofessionnel du logement (CIL). Il finance une partie de l’achat d’un bien immobilier neuf, puisqu’il est plafonné (entre 7 000 € et 25 000 € selon la zone géographique). Une majoration de 5 000 € et 10 000 € peut être accordée (mobilité professionnelle, moins de 30 ans, etc.). Pour bénéficier du prêt Action Logement, il faut respecter les plafonds de ressources du PLI (prêt locatif intermédiaire) et souscrire une assurance décès-invalidité.
Le prêt aux fonctionnaires, réservé aux agents de la fonction publique et aux personnels des Régions et Départements. Il est soumis à un plafond de ressources, et doit compléter un prêt conventionné. Son montant varie de 1 500 € à 3 000 € environ, selon la surface et la zone géographique ;
Le prêt des caisses de retraites complémentaire et mutuelles, dont les conditions varient selon les organismes. Il excède rarement 15 000 €.
Les prêts des collectivités locales, dont les conditions varient d’une région à l’autre.
Les prêts conventionnés ne peuvent pas compléter un prêt classique, mais ils offrent eux aussi des conditions avantageuses. Ils sont issus d’un accord entre un établissement prêteur et l’Etat, et peuvent couvrir le coût total de l’achat immobilier, tout en ouvrant droit à l’aide personnalisée au logement (APL). Les différentes formules de prêts conventionnés (PAS, PSLA, PLS, PLI) sont soumises à différents plafonds de ressources.